Drouges vient, semble-t-il, du breton “droug” (colère).
La paroisse de Drouges est mentionnée au XVème siècle, avec ses deux manoirs de Drouges et de la Motte de Drouges, mais elle devait être beaucoup plus ancienne. Elle donna son nom à une noble famille, dont le dernier descendant mâle de la branche aînée semble avoir été un prêtre, dom James de Drouges, seigneur en 1425 du manoir de Drouges.
Cette famille se fondit vers cette époque dans la maison du Boays, et dès 1440 Jean du Boays se disait seigneur de Drouges. Quant au manoir de la Motte, il appartenait aussi originairement à la famille de Drouges, mais en 1513 il était entre les mains de Guillaume Laisné (Ancienne réformation de la noblesse en Bretagne et Pouillé de Rennes).
Le recteur de Drouges était présenté par l’ordinaire. En 1790, il avait 1 800 livres de revenu, à savoir : une portion de dîmes valant 1 650 livres, — un pourpris estimé 120 livres, — et le presbytère et son jardin, valant bien 30 livres (Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 1 V, 29). La paroisse de Drouges dépendait autrefois de l’ancien évêché de Rennes.
Succession des Maires |
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1789-1795 | Jean RADIER | 6 ans |
1800-1816 | François DROUELLE | 16 ans |
1816-1820 | Julien RADIER | 4 ans |
1820-1865 | Jean GENDROT | 45 ans |
1865-1874 | Félix DOUSSET | 9 ans |
1874-1876 | Louis PRIOU | 2 ans |
1876-1888 | Félix DOUSSET | 12 ans |
1888-1897 | Julien OLIVRY | 9 ans |
1897-1945 | Alexis GESLIN | 48 ans |
1945-1977 | Armand PIPARD | 32 ans |
1977-1998 | Claude PIPARD | 21 ans |
1998-2017 | Pierre JUVIN | 18 ans |
2017 (en cours) | Patricia MARSOLLIER |