Découvertes et patrimoine

La Voie des Plantagenêts

>> 1°étape – Le Mont-Saint-Michel – Saint-James
>> 2° étape – Saint-James – Fougères

>> 3° étape – Fougères – Vitré
>> 4° étape – Vitré – Drouges
>> 5° étapeDrouges Pouancé
>> 6° étape – Pouancé – Misengrain
>> 7° étape – Misengrain – Segré
>> 8° étape – Segré – Le Lion-D’angers
>> 9° étape – Ponts-de-Cé – Saulgé-l’Hôpital
>> 10° étape – Saulgé-L’Hôpital – Doué-La-Fontaine
>> 11° étape – Doué-La-Fontaine – Le Puy-Notre-Dame
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Les sentiers pédestres

plan-des-sentiers

3 circuits, 26 km de chemins et petites routes. Lieu de départs des circuits : place de la mairie (table de pique-nique, toilettes publiques).

>> Circuit des horizons : Circuit n° 5
Distance : 3km200 – Durée 0 h 50 (balisage jaune)
Itinéraire : Place de la mairie > La Fontaine Jean > au bout de la route de la Touche, prendre le  chemin à droite puis la route de la Prise > Le Pâtis Boursier > longer la forêt  > descendre à gauche l’ancienne voie ferrée > traverser la route de la Touche > longer derrière la glissière de sécurité de la RD 178 pour rejoindre l’Etang et la Place de la Mairie.

>> Circuit des ruisseaux : Circuit n° 6
Distance : 11km200 – Durée : 2 h 45 (balisage violet)
Itinéraire : Place de la Mairie > avant l’Eglise à droite > ancienne route de Drouges à Rannée > La Bécannière > longer la route en contre-bas à gauche de la maison > La Grande Bécannière > traverser la RD 178 > Route de Chelun > route de Ronde (variante vers le Chesnay) > Le Creux Chemin > Villeneuve > La Rinjardière prendre le chemin à droite > longer et emprunter le Ruisseau de l’Ardenne (zone inondée) > La Bouvrie > La Maison Neuve > Le Chesnay > L’Oliverie > La Feuillée > La Rouauderie > à gauche le premier chemin vers la forêt > Longer la Forêt > traverser la RD 178 face à la centrale EDF > à gauche la Touche par l’Ancienne voie Ferrée > traverser la route de la Touche > longer derrière la glissière de sécurité de la RD 178 pour rejoindre l’Etang et la Place de la Mairie.

Circuit des Braconniers : Circuit n° 7
Distance : 11 km 800 – Durée : 3 h (balisage orange)
Itinéraire : Place de la Mairie > avant l’Eglise à droite > ancienne route de Drouges à Rannée > à 1 km la Bécannière (1ère maison) > à gauche vers chemin des Crêtes > La Bretonnière > Les Pierres avant la Guigne en Bois prendre un large chemin à gauche > Longer la forêt > La Petite Garenne > longer la Forêt jusqu’à la Pinsonnière > Le Pâtis Boursier > longer la forêt > descendre à gauche l’ancienne voie Ferrée > traverser la route de la Touche > longer derrière la glissière de sécurité de la RD 178 pour rejoindre l’Etang et la Place de la Mairie

L’Eglise Saint-Pierre

Cette église est le type même des églises rurales antiques ; aux dires des connaisseurs elle doit avoir été construite entre les années 1550 et 1600 ; elle a eu la chance d’échapper aux incendies et aux démolitions qui sévissaient et vers les années 1850-1900 quand il était de bon goût de détruire les vieux sanctuaires pour les remplacer par du « moderne » comme ce fut le cas à Eancé en 1885, à Chelun en 1906, à Moussé en 1904, à Corps-Nuds en 1885, a une époque où les recteurs, les maires les fabriques paroissiales et les conseils municipaux rivalisaient de zèle en la matière souvent pour une question de prestige ou pour des querelles de clocher.
Ce sanctuaire ne fut sans doute pas le premier de la paroisse qui, elle existait probablement dès les années 1000, les églises primitives plus que probablement construites en bois avec quelques murs façonnés en pisé ou en torchis (l’utilisation des matériaux existant à proximité) ce qui les rendaient vulnérables aux incendies propagés par des chandelles ou des cierges, ce fut le destin de bon nombres de chapelles ou d’églises.
En 1755, l’église de Drouges, comme celles de Moussé, Brie, Martigné-Ferchaud et Nouvoitou, fut cambriolée de nuit avec toutes les sortes de violences et de dégradations aux diverses ouvertures. Les généraux des paroisses de la région décidèrent de remédier à cet état et firent apposer des grilles et barres de fer à toutes les fenêtres et portes et de faire coucher quelqu’un à l’intérieur.

Presbytère paroissial

Autrefois et particulièrement avant la révolution de 1789, le mot « pourpris » désignait une demeure importante avec jardin et quelques dépendances, l’ensemble entouré d’une clôture constituée d’une haie vive haute et épaisse, plus souvent qu’un mur maçonné.
C’est peut-être pour remémorer ce nom qu’il a été donné par son acquéreur à l’ancien presbytère désaffecté quand la paroisse de Drouges n’a plus eut de recteur à loger en 1971.
Cette construction date de 1831 début et 1834 pour la fin de l’édification, et les archives en conservent la liste des dépenses. On y creusa un puit et l’on y bâtit un four en 1862-1863. Elle fut ajoutée au vieux presbytère dont l’entretien coûta encore 1200 livres en 1833 et 455 livres en 1834, qui datait du XVIIème siècle.
Lors de la séparation de l’église et de l’état par loi du 9 décembre 1905, le presbytère, qui était la propriété de la paroisse fut « nationalisé ».
En 1854, le comte de Lanbespin fit une proposition à la paroisse « Fabrique », il y eut un accord entre les deux parties. Le comte alors propriétaire du château proposait l’édification à frais partagés d’un mur mitoyen entre le jardin du presbytère et le verger du château. L’érection du mur ne posa aucun problème ainsi que son règlement.

Le Fort Romain

Site archéologique visible à l’extrême sud-ouest de la commune, à 200 mètres de la ferme de la « Guigne en bois » qui elle se trouve en commune de Retiers, cette dénomination lui vient de la voix populaire mais on ne la trouve pas dans les archives de la commune de Drouges ni celle du département.
On y voit une douve circulaire large de quatre mètres environ et d’une profondeur de 3 mètres, plus ou moins sèche suivant la saison entourant un terrain légèrement surélevé par rapport au niveau de la forêt environnante, occupé par des taillis de châtaigniers. Cet îlot intérieur mesure 80 mètres de diamètre ; le plan cadastral lui attribue une superficie de 39 ares 40 et partagés par moitié entre deux propriétaires, la parcelle 367 étant dénommée taillis de Mena et la parcelle 368 appelée taillis du Messu.